L’identité, vue à travers ce que je vis ?
L’identité personnelle, c’est le fait de demeurer identique à soi-même. Par extension, c’est le fait pour une personne d’être tel individu et de pouvoir être légalement reconnue pour tel sans nulle confusion grâce aux éléments qui l’individualisent.
Il est utile de situer cette notion d’identité par rapport à d’autres notions voisines :
- La personnalité : Ce qui constitue la personne, qui la rend psychiquement, intellectuellement et moralement distincte de toutes les autres. En psychologie, spécialement, la personnalité est la fonction par laquelle un individu a conscience de son « soi », perçoit l’unité de sa vie psychique et son identité dans le temps.
- Le comportement : Ensemble des réactions observables chez un individu placé dans son milieu de vie et dans des circonstances données.
- Le caractère : Ensemble des traits psychiques et moraux qui composent la personnalité d’un individu. Il décrit les manières stables d’être, de sentir ou d’agir qui règlent habituellement le comportement d’une personne adulte dans ses relations avec d’autres personnes.
- Le tempérament : Ensemble de traits innés de personnalité qui caractérisent une personne psychologiquement et physiologiquement. Ils évoluent peu au cours de la vie et s’expriment dès les premières années. Réactions plus automatiques qui poussent l’individu à agir très tôt d’une manière particulière.
Tempérament et caractère ne sont pas synonymes, bien qu’ils soient quelquefois confondus. Le tempérament est le fond physio-psychique sur lequel se développe le caractère.
--> le tempérament est une expression de la fibre matérielle humaine. Il est inné et peut être reconnu dès la naissance. Il se traduit par des tendances comportementales propres à chacun (prédispositions, attitudes et mouvements préférentiels, etc.)
--> le caractère comprend à la fois le tempérament natif et aussi les options morales, l’état d’esprit (conscient ou sous-conscient) de la personne.
Ainsi, les tendances d’ordre matériel portées par le tempérament ne présagent pas des dispositions d’esprit de la personne : intentions, jugement, vouloir, etc. D’où l’importance de ne pas confondre, dans un comportement donné, ce qui relève du tempéramental et ce qui relève du moral.
J-F du Mérac, formateur chercheur, propose de définir ainsi le tempérament :
« Je postule en toute personne humaine un tempérament matériel, une fibre, des tendances à l’équilibre dynamique, dominantes et récessives offrant de l’espace aux états de conscience ... à l’esprit ? »
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La question pour chacun de son identité peut donc s’éclairer à partir de repères et d’outils de lecture aidant à mieux cerner son tempérament, base sur laquelle s’édifie toute personne.
